Après l’élaboration d’un premier projet en 1936 par le Front populaire, c’est en 1951 qu’un décret connu sous le nom de « 1% artistique » voit le jour. L’idée : soutenir la création contemporaine et offrir au plus grand nombre un contact direct avec des œuvres d’art contemporain, en dehors des institutions spécialisées.
Favorisée par le contexte de reconstruction d’après guerre, puis par la politique d’André Malraux incitant les villes à s’engager dans des programmes de démocratisation culturelle, la pratique du « 1% artistique » connaît son véritable essor avec la construction des villes nouvelles. Artistes, architectes et urbanistes sont invités à travailler ensemble pour l’intégration d’œuvres d’art dans l’espace public. A Villeneuve d’Ascq, depuis 1966, c’est plus d’une centaine d’œuvres d’art qui ont ainsi pu être créées.
Le « 1% artistique » est une procédure prévoyant l’affectation d’un pour cent du coût des travaux de construction, d’extension, ou de réhabilitation (dans le cas d’un changement d’affectation) de certains bâtiments publics à la réalisation d’une ou de plusieurs œuvres d’art conçues pour le lieu qui les accueille. D’abord limitée aux bâtiments du ministère de l’Education nationale, la procédure a peu à peu été élargie à la plupart des constructions de l’Etat et à celles des collectivités territoriales. Le « 1% » est ouvert à l’ensemble des formes d’expression dans le domaine des arts, des disciplines les plus traditionnelles (peinture, sculpture, dessin…) aux nouveaux médias (vidéo, design, graphisme, création sonore ou paysagère…). Chaque opération de « 1% » est suivie par un comité artistique, instance de conseil auprès du maître d’ouvrage, qui est chargé de définir le programme de la commande et d’émettre un avis sur les propositions présentées par les artistes.
Depuis la construction de l’Université sur le domaine du Pont-de-Bois dans les années 70 par l’architecte Pierre Vago, une dizaine d’artistes ont été sollicités pour l’intégration d’œuvres d’art sur le campus.
En bref, le « 1% artistique » à Lille 3 ce sont : 4 moulages de bas-reliefs créés pour les parements de façade des amphithéâtres et des bâtiments A et B par Karl-Jean Longuet, Geneviève Micha, Albert Ayme et Luc Peire ; 4 mosaïques dont 3 sur le forum par Raoul Ubac, Gustave Singier et Nicole Cormier-Vago, ainsi que 3 sculptures, dont deux monumentales, par Eugène Dodeigne, Berto Lardera et Roger Frezin.
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10 octobre 2017 /
Culture, Recherche
Président de séance
Laurent Brassart, maître de conférence Histoire moderne, IRHiS, Univ. Lille
Exposé scientifique
Vincent Martigny, Maître de conférences en science politique […]
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10 octobre 2017 /
Culture, Recherche
Président de séance
Thibault Tellier, professeur Histoire contemporaine, Institut d’études politique de Rennes (UMR 6051-Arenes)
Exposé scientifique
Rémi Lefèbvre, professeur de sciences politiques, […]
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10 octobre 2017 /
Culture, Recherche
Président de séance
Jean-François Condette, professeur en histoire contemporaine, COMUE-Lille-Nord-de-France, laboratoire CREHS (EA 4027) de l’Université d’Artois
Exposé scientifique
Laurent Besse, maître de […]
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10 octobre 2017 /
Culture, Recherche
Mot d’ouverture par
Ilse Depraetere, vice-présidente recherche de l’université de Lille-SHS
Stéphane Michonneau, directeur de l’IRHiS–UMR 8529 (Univ. Lille, CNRS)
Projection d’extrait (10mm) […]
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2 avril 2017 /
Culture, Vie Universitaire
Les étudiants internationaux du DEFI, accompagnés par deux étudiants instrumentistes du CFMI, et sous la direction de Denis Bruneel, interprètent […]
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